Odyssée hyperphonique
- On 11 septembre 2016
Space Opera de l’Orchestre national électroacoustique
Nuit Blanche 2016, 1er octobre 2016, Musée de l’homme (toutes les 30 minutes de 20h30 à minuit)
L’Odyssée hyperphonique est un concert spectacle sonore et visuel de L’Orchestre national électroacoustique, un space opera dans le système solaire. La totalité de l’espace scénique est utilisée pour projeter des vidéos de planètes de notre système solaire et de l’hyper-espace issues des dernières publications de la NASA. Ces espaces oniriques sont les thèmes mêmes de ce spectacle : chaque mouvement est composé à partir du son des planètes et joué grâce aux instruments novateurs de ONE.
L’Odyssée hyperphonique est une invitation à la rêverie, une expérience artistique, un concert stellaire en panoramique et en multiphonie. Elle est aussi un hommage à Jules Verne et Georges Méliès auxquels chacun des mouvements fait référence : Le Tour du monde hyperphone, Voyage en 80 picosecondes, 20 000 années lumières dans la galaxie d’Andromède, 5 semaines en caisson, Les Planètes du Capitaine Grant, De la terre à la lune, Espace d’espèces .
ONE est né d’une rencontre qui ne doit rien au hasard, celle de musiciens venus d’horizons très différents mais qui partagent un même intérêt pour le geste musical et la même volonté de croiser jeu instrumental et réflexion théorique. Jouant d’instruments originaux, ils inventent une musique numérique vivante et contrastée. Leur virtuosité d’écoute et de compréhension du texte musical révèle non seulement un jeu avec le son mais pour le son. Ainsi, ils convoquent du bout des doigts et de concert, des paysages changeants inspirés des sons instrumentaux, électroniques… et des sons de la nature.
Chaque musicien s’est fabriqué son « instrumentarium ». Leur musique improvisée ou écrite est toujours jouée en live. A cette musique s’ajoute de l’image générée, organisée et traitée elle aussi en temps réel. En duo, en trio, en tutti, celle-ci vient mettre en lumière l’énergie sonore déployée par chaque instrument(iste) pour aider l’oreille à suivre la circulation du son, et convier le public à l’intérieur même de cet équilibre fragile qui se joue entre les musiciens qui composent, s’interposent, se superposent dans l’immédiateté du jeu improvisé.
Karlax Laurence Bouckaert // Flûte augmentée Pierre Couprie // Calliphone et Meta-Mallette Hugues Genevois // Filigramophone Vincent Goudard // Méta-Piano Jean Haury // Handsonic György Kurtág // Méta-Instrument Serge de Laubier
Renseignements : http://www.museedelhomme.fr/fr/visitez/agenda/evenement/nuit-blanche-2016
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